Capsules Santé

Saine utilisation des écrans chez les tout-petits

Télévision, ordinateurs, tablettes électroniques, téléphones intelligents, consoles de jeux, tous ces écrans sont autant d’occasions perdues pour nos petits de bouger, de jouer dehors et de s’amuser… comme des enfants! Une trop longue exposition à ces écrans peut avoir un impact défavorable sur leur développement, en plus d’être associée à l’obésité infantile. Pour y remédier, plusieurs pays se sont munis de recommandations visant à limiter le temps que les enfants passent devant les écrans. La Direction de santé publique de l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (DSP) a décidé d’en faire autant!

Comment gérer le temps des tout-petits passé devant les écrans?

Les experts recommandent:

  • Que les enfants de moins de deux ans ne passent pas de temps devant les écrans.
    Un enfant de moins de deux ans apprend mieux s’il est en interaction avec une personne que s’il est placé devant un écran.
  • Que les enfants de deux à cinq ans passent moins d’une heure par jour devant les écrans.
    Le jeu libre, l’activité physique, ainsi que les moments en famille et avec les amis sont à privilégier pour le développement des enfants.
  • Que les enfants ne soient pas exposés à du contenu à caractère violent.
    Les émissions violentes, visionnées tôt dans la vie, peuvent avoir des effets négatifs plus tard, notamment sur la réussite scolaire de même que sur le niveau d’attention et de concentration en classe.
  • De privilégier un contenu à caractère éducatif.
    Mieux vaut choisir le contenu visionné en fonction du plus jeune spectateur de la maisonnée.
  • De mettre les écrans dans une pièce commune et d’éviter de les placer dans la chambre de l’enfant.
    Une télévision dans la chambre d’un enfant augmente les occasions de regarder un contenu inapproprié et peut nuire à son sommeil.
    Mieux vaut être présent et échanger avec eux sur le contenu qu’ils regardent.

Un comité d’experts pour guider les parents et les intervenants

La DSP a réuni un comité d’experts qui a retenu les recommandations émises par plusieurs organisations internationales. Ces experts issus des réseaux de la santé, communautaire et de l’éducation se sont entendus sur cinq recommandations afin de guider les parents et les intervenants qui soutiennent le développement de l’enfant pour mieux encadrer le temps que les enfants passent devant les écrans.

Source: Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. PDF
Activité physique pour les parents et les tout-petits Lien


Santé Mentale

« 7 astuces pour être bien dans sa tête » ET DES MOTS POUR MIEUX LES COMPRENDRE

De plusieurs des recherches effectuées sur les facteurs de protection en santé mentale, « 7 astuces pour être bien dans sa tête » ont été dégagées. Ces 7 astuces sont une base, elles peuvent devenir de solides fondations à notre bien-être individuel et collectif. Et nous pouvons en ajouter bien d’autres de notre cru selon nos besoins, nos goûts, nos intérêts.

Rappelons-nous que c’est tous ensemble que nous créons, renforçons, développons la santé mentale. Rappelons-nous aussi que ce sont toutes les sphères de notre vie qui y contribuent : individuelle, familiale, scolaire, sociale, professionnelle, institutionnelle et autre. Les questions suivantes en illustrent l’ampleur. Nous vous invitons à vous les poser.

  • Est-ce que je favorise l’accès aux 7 astuces?
  • Est-ce que dans ma vie je me donne accès aux 7 astuces?
  • Est-ce que je contribue à donner accès à ces 7 astuces dans ma famille, à l’école, au travail, dans ma communauté, dans les lieux d’hébergement que je fréquente, ailleurs?
  • Notre système éducatif et de santé publique, l’aménagement de notre territoire, le soutien à l’emploi et l’aide sociale contribuent-ils à donner accès aux « 7 astuces pour être bien dans sa tête »?
  • Les environnements politique, économique, législatif, social et culturel contribuent-ils à donner accès à tous aux « 7 astuces pour être bien dans sa tête »?

Prévention des piqures de tiques et de moustiques

La belle saison est à nos portes, mais elle apporte avec elle son lot de moustiques, d'insectes et de tiques. Nous vous invitons à consulter le lien suivant afin de tout connaitre en prévention des moustiques et ainsi profiter pleinement de la saison estivale.


Bon été !


Votre santé visuelle

À quand remonte votre dernière visite chez votre optométriste ?
L'examen oculovisuel de l'enfant de moins de 18 ans par l'optométriste est couvert par la Régie de l'asssurance maladie du Québec (RAMQ).

Voici un tableau afin de vous aider à prévoir votre prochain rendez-vous. (Source: Ordre des optométristes du Québec)

Âge du patient Fréquence des visites
De la naissance à 24 mois Vers l’âge de 6 mois
2 à 5 ans Vers l’âge de 3 ans - Avant l’entrée à l’école
6 à 18 ans Annuellement
18 à 65 ans Annuellement ou aux 2 ans*
65 ans et plus Annuellement
Porteurs de lentilles cornéennes** Annuellement

Notes:
Le patient doit être vu plus fréquemment s’il présente un ou des facteurs de risque.


La maison antipoison

Pour assurer la sécurité des petits curieux, nous vous invitons à visiter la maison antipoison.


Centre antipoison du Québec: 1 800 463-5060


Mai, mois de la sensibilisation aux allergies alimentaires

Le mois de mai est le mois de la sensibilisation aux allergies alimentaires.

Il est bon de savoir que...

Aucune donnée convaincante n’indique que le fait d’éviter ou de retarder l'introduction de certains aliments empêchera votre enfant de contracter une allergie, même si des membres de la famille immédiate sont allergiques.

Aucune donnée convaincante n’indique que les préparations à base de soja empêcheront votre enfant de contracter une allergie. Il est donc préférable de prendre un préparation lactée pour nourrisson à base de lait de vache.

(Source: Société canadienne de pédiatrie)


Avril est le mois national de la santé buccodentaire

Nous savons tous qu'une bonne alimentation et l'exercice sont importants pour rester en bonne santé. Mais saviez-vous qu'une bouche saine est aussi un élément important d'un corps sain?

Des recherches ont démontré qu'il y a un lien entre les maladies buccodentaires et d'autres problèmes de santé comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux, les maladies respiratoires chez les personnes âgées, ainsi que les naissances prématurées et l'insuffisance de poids à la naissance. Même si les chercheurs commencent seulement à comprendre ces liens, il est prouvé que les maladies buccodentaires peuvent aggraver les autres problèmes de santé et que la santé buccodentaire est une composante importante d'une vie saine. (source: L'Association dentaire canadienne)